OMEGA
(H.O.)
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Un grand merci à Paul Robbe pour ses recherches rigoureuses sur cette petite marque fort peu connue. Le résultat de son travail est présenté ici. Si vous avez des informations supplémentaires à partager, n'hésitez pas. |
Mise à jour, le 23/04/2014
Des informations et des photographies supplémentaires me sont parvenues dernièrement. Je les intègre au bas de cette page. Je remercie vivement Nicolas C. pour ces nouveaux compléments.
![]() Sur le bas de la notice de montage du BDR on peut y lire que c'est une cration des ateliers AGP, le fabricant, comme vu précédement étant Prunier, ces initiales pourraient être celles d'Antoine-Georges Prunier... Il est daté de Janvier 1949 |
La marque OMEGA figure également dans les catalogues de la Sources des Inventions de Mars 1950 à 1953. (catalogue Mars 1950 page 60, Septembre 1950 page 58, catalogue 1951 page 56 et catalogue 1953 page 40. Sur ce même catalogue il est possible que les wagons mentionnés à la page 57 soit une production OMEGA à moins que se soit des Martin ou des Miniatrain.
![]() Catalogue Source des Inventions Mars 1950 page 60 |
![]() Catalogue Source des Inventions Septembre 1950 page 58 |
![]() Catalogue Source des Inventions 1951 page 56 |
![]() Catalogue Source des Inventions 1953 page 40. Sur ce même catalogue il est possible que les wagons mentionnés à la page 57 soit une production OMEGA à moins que se soit des Martin ou des Miniatrain. |
Enfin, et pour finir avec les documents se rapportant à la marque OMEGA et avant de faire place aux photographies de la production, le seul feuillet-catalogue actuellement connu, édité par la marque. Il est daté d'Avril 1949.
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Quelques clichés de la production OMEGA
Le
Coffret
Le
B.D.R.
Les wagons
Remarques :
Les
caisses des deux
wagons tombereaux à 2 essieux, caisse bois et caisse métal se
retrouvent sur les wagons marchandises référence 203 et 204 de
Miniatrain (même dénomination, tombereau caisse bois ou métal -
catalogue Fex-Miniatrain de 1953). Toutefois le tombereau
caisse métal dans le coffret complet OMEGA, où il est encore tenu
par les élastiques d'origine, ne comporte qu'une inscription en
relief venant de gravure : France / SNCF 1 / TTuw / 53243. Celui de
Miniatrain
comporte une inscription blanche sérigraphiée : SNCF 5 (ou 3) / Tw
/ 706103 (ou 706193).
Même remarque pour le
tombereau bois. Inscription gravée : France / SNCF / TTw / 146366.
Inscription blanche
sérigraphiée : SNCF 5 (ou 3) / Tw / 706183.
Inscriptions sur les autres modèles.
Tombereau à bogies. Inscription gravée : France / SNCF / TTyw / 118159.Mon
opinion (Paul Robbe) sur les liens
OMEGA Miniatrain :
Il me semble que les
modèles OMEGA d'origine n'ont que des inscriptions gravées. Les
inscriptions sérigraphiées blanches, imprimées par-dessus les
inscriptions gravées, sont la marque de Miniatrain. Par ailleurs les
autres
modèles Miniatrain (wagon plateau à bogies, wagon citerne à 2
essieux ou à bogies) n'ont rien de commun avec les wagons OMEGA : le
plateau n'a pas du tout la même forme et quant aux citernes, elles
sont en bois chez Miniatrain et en plastique chez OMEGA. Toutefois la
décalcomanie SHELL est identique sur le wagon OMEGA et sur celui de
Miniatrain que je possède (citrene à 2 essieux).
Par
ailleurs OMEGA est
indéniablement antérieur aux wagons marchandises Martin ou
Miniatrain. Le document OMEGA qui les mentionne date d'avril 49 alors
qu'à cette époque MG puis Martin ne disposent que des wagons à 2
essieux de 9,5 cm en tôle lithographiée que l'on retrouve chez
Jucsie.
Il semblerait donc que
Miniatrain ait utilisé ces deux caisses de wagons tombereaux à 2
essieux pour les mettre sur des châssis propres et les décorer avec
des inscriptions sérigraphiées nettement plus flatteuses que les
marquages gravés. Il a aussi utilisé des pièces détachées dont
les décalcomanies SHELL pour décorer ses wagons. S'agit-il de
simple sous-traitance ou de rachat de l'entreprise ? Je pencherais
plutôt pour un rachat car OMEGA disparait du paysage vers 1953, date
à laquelle apparaissent les wagons marchandises Miniatrain.
Pour
terminer, on ne
manquera pas de remarquer les arguments publicitaires faisant
référence à des techniques américaines, summum du modernisme à
l'époque.
Quant aux essais qui ont
duré trois ans, aux caisses indéformables et à "La plus forte
production française en HO", on leur pardonnera leur caractère
approximatif puisque la publicité mensongère n'existait pas à
cette époque ; d'ailleurs c'était plutôt de la réclame que de la
publicité...
Quelques couvertures de catalogues de la marque. Ces documents font parties de la Base de Données Numériques Participative et sont consultables sur internet. Beaucoup d'autres marques disponibles. Ce projet de BDNP vous intéresse ? Voir ici |
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